À propos de l'Action Judiciaire contre la 5G
L'association sans but lucratif, Action Judiciaire contre la 5G, a pour objectif principal d'agir concrètement — avec tous les moyens légaux mis à sa disposition —, pour exiger auprès de toutes les autorités concernées, l’arrêt urgent du déploiement du réseau sans fil de 5G (cinquième génération) y compris depuis les satellites spatiaux.
En effet, la 5G entraînera une augmentation considérable de l’exposition au rayonnement de radiofréquence, qui s’ajoutera au rayonnement induit par les réseaux de télécommunications 2G, 3G et 4G déjà en place. Or on a déjà la preuve des effets nocifs du rayonnement de radiofréquence pour les êtres humains et l’environnement. Le déploiement de la 5G revient à mener des expériences sur les êtres humains et l’environnement, ce qui est considéré comme un crime en vertu du droit international.
L'Action Judiciaire contre la 5G utilisera les textes de loi disponibles actuellement, dont le « Code de Nuremberg », le « Statut de Rome », la « Loi sur les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre », les « droits de la personne », la « Déclaration universelle des droits de l'homme », la « Charte canadienne des droits et libertés » et la « Charte des droits et libertés de la personne ». L'Action Judiciaire contre la 5G pourra mettre en accusation les responsables du déploiement de la 5G sur le territoire du Québec, du Canada et ailleurs. Au besoin, l'association se présentera devant les tribunaux pour faire cesser urgemment le déploiement du réseau sans fil de 5G (cinquième génération) y compris depuis les satellites spatiaux.

À lire ici : Le 17 juin 2019, nous apprenions que Montréal servira de « laboratoire vivant » destiné à tester la technologie 5G (50,000 à 60,000 antennes prévues à Montréal). François Croteau, du comité exécutif, dit que cela servira à enquêter sur la véracité des déclarations d’effets néfastes sur la santé de la 5G :
« On va aussi permettre aux différentes directions de santé publiques, qu’elles soient fédérales ou provinciales, de venir faire des analyses pendant ce laboratoire pour voir quels sont les impacts potentiels sur la santé publique. » — François William Croteau
Les entreprises de télécommunications à l’échelle mondiale sont bien résolues, avec l’appui des gouvernements, à déployer dans les deux prochaines années, le réseau sans fil de cinquième génération (5G). Cette décision produira ce qui est considéré comme un changement sociétal sans précédent à l’échelle mondiale. Ce que la plupart des gens ignorent, c’est que cette nouvelle réalité entraînera aussi un changement environnemental sans précédent à l’échelle planétaire. Il est impossible d’imaginer la densité prévue des émetteurs de radiofréquences. Outre les millions de nouvelles stations de base terrestres 5G qui seront installées et les 20 000 nouveaux satellites qui seront lancés dans l’espace, 200 milliards d’objets émetteurs, selon nos estimations, feront partie de l’internet des objets d’ici 2020, et un billion d’objets quelques années plus tard.
Malgré un déni généralisé, nous disposons déjà de preuves accablantes indiquant que le rayonnement des radiofréquences (RF) est nuisible à la vie. Les données cliniques accumulées sur des personnes malades ou ayant des troubles de santé, les preuves expérimentales de dommages à l’ADN, aux cellules et aux organes d’une grande variété de végétaux et d’animaux et les données épidémiologiques qui prouvent que les grandes maladies de la civilisation moderne – le cancer, les maladies du cœur et le diabète – sont en grande partie provoquées par la pollution électromagnétique, constituent un corpus de plus de 10 000 études publiées dans des revues dotées de comités de lecture.
Si les plans de l’industrie des télécommunications pour la 5G se concrétisent, pas un être humain, pas un mammifère, pas un oiseau, pas un insecte et pas un brin d’herbe sur terre, quel que soit le lieu de la planète où il se trouve, ne pourra se soustraire à une exposition, 24 heures sur 24 et 365 jours par an, à des niveaux de rayonnement de radiofréquence qui sont des dizaines voire des centaines de fois supérieurs à ceux que l’on connaît aujourd’hui. Toutes les issues de secours seront barrées. Ces plans pour la 5G risquent d’avoir des effets graves et irréversibles sur les êtres humains et de causer des dommages permanents à tous les écosystèmes terrestres.
Nous vous invitons à lire les recommandations de la Commission de l'éthique en science et en technologie et à prendre connaissance et à signer l'Appel international demandant l’arrêt du déploiement de la 5G sur Terre et dans l’espace.
Commission de l'éthique en science et en technologie : « Il est alors pertinent d’évoquer ici le principe de prudence, qui, lorsqu’appliqué à une nouvelle technologie, soutient que dans une situation où les données ne sont pas complètes ou suffisamment complètes, il est préférable de s’abstenir de l’utilisation de cette technologie. Il apparaît donc nécessaire que plus d’études soient réalisées pour mieux comprendre les effets (ou l’absence d’effets) des ondes millimétriques sur la santé. Surtout, dans un contexte où la désinformation peut facilement se propager, entre autres sur les réseaux sociaux, il devient alors essentiel d’avoir à notre disposition le plus de données probantes que possible afin que la communauté scientifique et le public puissent bien être informés quant aux risques (ou à l’absence de risques) liés à la 5G. »
Les dernières actualités concernant le réseau 5G et les autres sujets connexes ...
Jean Huss au Conseil de l'Europe : Le danger potentiel des champs électromagnétiques et leur effet sur l’environnement
Par | Le 10/11/2019 | Dans À propos du réseau 5G
Les effets potentiels sur la santé des champs magnétiques de très basse fréquence entourant les lignes et appareils électriques font constamment l’objet de recherches et suscitent de nombreux débats publics.
Si les champs électriques et électromagnétiques de certaines bandes de fréquence ont des effets tout à fait bénéfiques, qui sont utilisés en médecine, d’autres fréquences non ionisantes, que ce soient les extrêmement basses fréquences, les lignes électriques ou certaines ondes à haute fréquence utilisées dans le domaine des radars, de la télécommunication et de la téléphonie mobile, semblent avoir des effets biologiques non thermiques potentiels plus ou moins nocifs sur les plantes, les insectes et les animaux ainsi que sur l’organisme humain, même en cas d’exposition à des niveaux inférieurs aux seuils officiels.
S’exprimant à la tribune de l’Assemblée générale de l'ONU, Boris Johnson met en garde contre les dangers des nouvelles technologies
Par | Le 24/10/2019 | Dans À propos de la biométrie
[ONU Info] S’exprimant à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies le 24 septembre dernier, le Premier Ministre du Royaume-Uni, Boris Johnson, a mis en garde contre les dangers des nouvelles technologies, tout en précisant que son pays était à l’avant-garde de l’intelligence numérique. Boris Johnson, qui a pris la tête du gouvernement britannique fin juillet, a lancé une invitation à un sommet que Londres veut accueillir l’année prochaine sur cette question.
Nous avons le secteur le plus avancé, que ce soit en matière de nanotechnologies ou de technologies vertes ou de pointe, s’est enorgueilli le Premier Ministre britannique. Selon M. Johnson, aucun pays ne doit être exclu de ces technologies.
Il a appelé à un équilibre entre liberté de création et libération, entre contrôle gouvernemental et vie privée. Expliquant les enjeux de son futur sommet, il a prévenu que l’on ne peut ignorer une force qui change.